• Alain Bernard, sur quoi travaillez-vous en ce moment ?
  

En ce moment, j'ai 2 activités : je suis sur scène avec mon spectacle Piano Paradiso et je fais de la musique. Je travaille pour la librairie musicale, je fais de la composition pour la télé, pour de la pub, pour des documentaires,  et j'en suis ravi aussi.

•  Quel est le plus beau souvenir de votre carrière ?
  

Question difficile ! Heureusement, il y a plein de beaux souvenirs, ça ne se cantonne pas à un seul moment. Ce sont des moments de scène, des moments aussi de solitude, devant le piano, pour chercher des musiques. Il n’y a pas de moments particuliers. Ce métier est déjà un moment unique, formidable.

• Selon vous, quelles sont les difficultés du métier ?
  

Les difficultés, c'est de se battre quand on a des doutes, quand ce n’est pas toujours facile, parce qu'il y a des crises. Parce que, les gens ne sont pas toujours tournés vers l'artistique. Mais il faut se bagarrer. Et puis il faut se bagarrer contre soi-même aussi, pour être créatif, pour avoir toujours envie d'innover.

• Pour vous, c'est quoi l'Unac ?

L’Unac est une association qui m’a fait bien plaisir puisqu'elle m’a décerné un prix. Je la connais depuis longtemps bien évidemment, c'est une structure qui est très respectable. Recevoir un prix de l'Unac c'est très touchant. C'est un honneur pour moi, je suis vraiment très fier. 

En tous cas, à l’Unac, ce sont des professionnels, des auteurs, des compositeurs. Donc être reconnu par ces gens-là, c'est très important.

• Pour vous, quelle est la couleur de l'inspiration ?
  

Y a-t-il une couleur ? Ça dépend des inspirations, ça dépend des moments, ça dépend de ce qu'il y a à faire aussi. Il peut y avoir des choses bleues, des choses rouges, des choses jaunes, des choses oranges et pour que ça porte bonheur, un peu de choses vertes !

Crédit photo : retross.e